S’il est attesté que ce cépage tire son nom d’une localité haut-valaisanne, ses origines en revanche restent inconnues. Même les analyses ADN de l’ampélographe José F. Vouillamoz n’ont pas permis de tirer de conclusions concrètes. Les ancêtres de cet oublié de l’histoire des cépages qu’est l’Eyholzer Roter pourraient provenir du nord de l’Italie. La robe claire de couleur rouge cerise est typique. Le nez développe des arômes frais et fruités accompagnés de notes d’épices rappelant le poivre noir. La première impression est plaisante, franche et laisse préfigurer un vin joliment fruité. Ces attentes sont entièrement confirmées au palais. La texture apparaît plutôt légère, mais la structure fruitée n’en est que plus profonde. Ce vin subtil élaboré par Mario Chanton (c’est le seul au monde à le produire) convainc par sa structure, son fruit et sa fraîcheur.